Le chocolatier-confiseur Jérémy Fages a deux passions : le chocolat et la mythologie aztèque et maya. À tout juste 29 ans, il lance sa propre chocolaterie baptisée «Cacao Fages» en collaboration avec son frère Sylvain.
«Cela fait un an et demi je monte ce projet et il va enfin voir le jour», confie le chocolatier Jérémy Fages. Déjà 10 ans qu’il exerce le métier de chocolatier-confiseur. Après avoir fait ses gammes au sein de l’emblématique chocolaterie toulousaine Maison Pillon, il lance sa propre chocolaterie. Sa spécialité ? Les sculptures en chocolat, plus communément appelées les «bronzes» de chocolat. Jérémy réalise des trompe-l’œil tout en cacao de statues antiques. Pour réaliser ces œuvres d’art, il lui faut un à deux mois de travail : «Elles pèsent entre 30 et 80 kg. La plus grosse statue que j’ai réalisée devait peser dans les 100 kg», précise-t-il. Plusieurs fois récompensé pour son travail (il a remporté en 2011 la Coupe de France des jeunes chocolatiers-confiseurs et en 2012 le prestigieux trophée Rabelais des jeunes talents dans la catégorie chocolaterie), Jérémy a pensé à ouvrir au sein de la chocolaterie une galerie, où seront exposées une quinzaine de ses sculptures : «L’entrée y sera libre et gratuite», ajoute-t-il, tout en précisant qu’il «ne mange aucune de ses sculptures».
Le nom de la chocolaterie («Cacao Fages») est venu naturellement : «C’est un jeu de mots. Mon nom de famille c’est Fages, et en grec, le mot «phage» veut dire mangeur. On a trouvé le parallèle sympa.» L’emplacement de la chocolaterie ne s’est lui aussi pas fait au hasard : «J’habite ici, Saint-Cyprien est un quartier simple, brut sans chichi ni dorures. On a cherché des locaux dans le centre-ville, mais il nous manquait quelque chose, de la chaleur. Ici, c’est comme une seconde famille», conclut Jérémy qui ouvre sa chocolaterie avec l’aide de son frère Sylvain.
Au total, il y aura près d’une tonne de chocolat dans le magasin, sous la forme de tablettes, sculptures, bonbons… «Notre cacao vient du Venezuela, de cinq/six fournisseurs. Au début, nous allons proposer 25 références. Nous travaillons avec des petits producteurs qui respectent le produit, qui n’embauchent pas des enfants pour ramasser le cacao. Nous voulions un chocolat produit dans de bonnes conditions», explique-t-il. Du côté des prix, Jérémy a souhaité faire «du chocolat pour tous», chaque consommateur y trouvera son compte : des boîtes de chocolats à 5 euros, des tablettes de 60 g à partir de 3,50 € jusqu’à 5 € pour la plus chère : «Tous nos chocolats sont bios. On propose du chocolat pour les Vegan, les diabétiques, du chocolat blanc, des tablettes originales avec de la violette… Et puis ceux qui aiment le chocolat très fort seront servis avec notre cacao à 90 %.»
En plus de la partie vente et galerie, Jérémy a installé au milieu du magasin un espace «laboratoire» : chaque mercredi et samedi, des ateliers autour du chocolat, en petit comité (6-8 personnes) seront programmés. Les petits et les plus grands pourront alors s’initier à l’art de la sculpture en chocolat à des tarifs «abordables» (à partir de 24 € de l’heure). Cet hiver, l’espace bar à chocolat chaud sera un incontournable avec à la carte une dizaine de boissons. On pourra aussi retrouver de la guimauve, du pain d’épice… Le tout 100 % fait maison.
En attendant l’ouverture prévue pour début novembre, les «chocovores» ont rendez-vous le samedi 14 octobre, place de l’Estrapade, au marché gourmand pour découvrir en avant-première les chocolats de Cacao Fages.
Cacao Fages, au 27 rue Réclusane. Page Instagram : ww.instagram.com/jeremyfages/
Cacao Fages : une nouvelle chocolaterie-musée à Toulouse
Le chocolatier-confiseur Jérémy Fages a deux passions : le chocolat et la mythologie aztèque et maya. À tout juste 29 ans, il lance sa propre chocolaterie baptisée «Cacao Fages» en collaboration avec son frère Sylvain.
«Cela fait un an et demi je monte ce projet et il va enfin voir le jour», confie le chocolatier Jérémy Fages. Déjà 10 ans qu’il exerce le métier de chocolatier-confiseur. Après avoir fait ses gammes au sein de l’emblématique chocolaterie toulousaine Maison Pillon, il lance sa propre chocolaterie. Sa spécialité ? Les sculptures en chocolat, plus communément appelées les «bronzes» de chocolat. Jérémy réalise des trompe-l’œil tout en cacao de statues antiques. Pour réaliser ces œuvres d’art, il lui faut un à deux mois de travail : «Elles pèsent entre 30 et 80 kg. La plus grosse statue que j’ai réalisée devait peser dans les 100 kg», précise-t-il. Plusieurs fois récompensé pour son travail (il a remporté en 2011 la Coupe de France des jeunes chocolatiers-confiseurs et en 2012 le prestigieux trophée Rabelais des jeunes talents dans la catégorie chocolaterie), Jérémy a pensé à ouvrir au sein de la chocolaterie une galerie, où seront exposées une quinzaine de ses sculptures : «L’entrée y sera libre et gratuite», ajoute-t-il, tout en précisant qu’il «ne mange aucune de ses sculptures».
Le nom de la chocolaterie («Cacao Fages») est venu naturellement : «C’est un jeu de mots. Mon nom de famille c’est Fages, et en grec, le mot «phage» veut dire mangeur. On a trouvé le parallèle sympa.» L’emplacement de la chocolaterie ne s’est lui aussi pas fait au hasard : «J’habite ici, Saint-Cyprien est un quartier simple, brut sans chichi ni dorures. On a cherché des locaux dans le centre-ville, mais il nous manquait quelque chose, de la chaleur. Ici, c’est comme une seconde famille», conclut Jérémy qui ouvre sa chocolaterie avec l’aide de son frère Sylvain.
Au total, il y aura près d’une tonne de chocolat dans le magasin, sous la forme de tablettes, sculptures, bonbons… «Notre cacao vient du Venezuela, de cinq/six fournisseurs. Au début, nous allons proposer 25 références. Nous travaillons avec des petits producteurs qui respectent le produit, qui n’embauchent pas des enfants pour ramasser le cacao. Nous voulions un chocolat produit dans de bonnes conditions», explique-t-il. Du côté des prix, Jérémy a souhaité faire «du chocolat pour tous», chaque consommateur y trouvera son compte : des boîtes de chocolats à 5 euros, des tablettes de 60 g à partir de 3,50 € jusqu’à 5 € pour la plus chère : «Tous nos chocolats sont bios. On propose du chocolat pour les Vegan, les diabétiques, du chocolat blanc, des tablettes originales avec de la violette… Et puis ceux qui aiment le chocolat très fort seront servis avec notre cacao à 90 %.»
En plus de la partie vente et galerie, Jérémy a installé au milieu du magasin un espace «laboratoire» : chaque mercredi et samedi, des ateliers autour du chocolat, en petit comité (6-8 personnes) seront programmés. Les petits et les plus grands pourront alors s’initier à l’art de la sculpture en chocolat à des tarifs «abordables» (à partir de 24 € de l’heure). Cet hiver, l’espace bar à chocolat chaud sera un incontournable avec à la carte une dizaine de boissons. On pourra aussi retrouver de la guimauve, du pain d’épice… Le tout 100 % fait maison.
En attendant l’ouverture prévue pour début novembre, les «chocovores» ont rendez-vous le samedi 14 octobre, place de l’Estrapade, au marché gourmand pour découvrir en avant-première les chocolats de Cacao Fages.
Cacao Fages, au 27 rue Réclusane. Page Instagram : ww.instagram.com/jeremyfages/
Chloé Laforest
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